Beau clin d’oeil à Sherlock Holmes

 

                                                                

Sherlock Holmes et la bête de Stapleton

Par James Lovegrove

Bragelonne

332p

C’est par hasard, il n’est jamais trop tard pour bien faire que j’ai découvert la maison d’édition Bragelonne. Spécialisée dans les écrits fantastiques, la science-fiction et le «  steampunk», elle côtoie parfois la littérature policière. Avec ses tranches dorées et ce je ne sais quoi de suranné, qui rappellent les éditions Hertzel (Jules Verne en tête), elle a de quoi séduire et taper dans l’œil évidemment.

L’auteur britannique James Lovegrove figure de proue de certaines publications imaginaires et aussi un expert de l’univers d’Arthur Conan Doyle, créateur de Sherlock Holmes, le plus célèbre des détectives. Sans avoir la finesse du regretté Réné Réouven, qui avait consacré un livre entier aux enquêtes de notre héros,

                                                           

 Lovegrove a trouvé un ton ainsi qu’un goût certain pour donner suite à certaines énigmes.

Avec: La bête de Staplerton, nous retrouvons l’Ombre du monstrueux chien des Baskerville et peut-être son maître.

                                                     

Sir Henry Baskerville, qui a échappé aux crocs du chien hanté, mène une vie paisible avec sa tendre épouse. Mais le malheur vient de frapper. Le corps de sa compagne est identifié dans la lande, exsangue! Une créature démoniaque omnubile la région, puis nous apprendrons que ce ne fut pas la première victime. Ami du maître des lieux, le caporal Benjamin Grier sonne au 221 B Baker Street où niche Sherlock Holmes et son fidèle Watson. Ne croyant pas aux succubes et autres bizarreries sorties d’un monde étrange, le fin limier décide donc d’y voir plus clair et coffrer l’assassin.

Ce roman tout en souplesse débarrassé un peu de certaines longueurs s’adresse à la confrérie " Sherlock Homes". L’auteur qui connaît son classique étire le suspense comme il le faut et nous rend, le, détective un brin moins désagréable, encore que, puis noue une solide intrigue qui vous donnera du fil à retordre. Sans vouloir copier Sir Arthur Conan Dole, James Lovegrove offre un hommage réussi qui fera sans contredit votre bonheur!