De simples soldats

 

                                                                    


Avant d’oublier

Les canadiens-français à Dieppe

Hugo & Doc

412 p

Ce ne fut pas une invasion, mais un raid très mal calculé. En 1942, la toute-puissance allemande contrôlait ce qu’il fut convenu d’appeler le mur de l’Atlantique. Bien avant le jour ou l’opération Torch (du 8 au 16 novembre 1942), des milliers de troupes canadiennes, dont plus de 600 Canadiens — Français foulèrent la plage de Dieppe dans le cadre de l’Opération Jubilee.

Cette ignoble boucherie, mal conçue, fait l’objet d’un livre, 80 ans après.

Écrivain et artiste, Nicolas F Paquin s’intéresse de très près à l’histoire. Loin de vouloir réécrire le récit de cette défaite cinglante, il suit les traces de Roland Dorgelès (Les croix de bois), Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit) avec un je ne sais quoi de Il faut sauver le soldat Ryan dans la description des faits.

                                                   


Avant d’oublier est un livre touchant, émouvant même où il relate la vie de ces simples soldats partis à l’aventure. Comme l’historien Fernand Braudel, l’auteur dresse un portait de Montréal et de ses environs, du tissu social. De ces vies parfois de misère ou seul l’enrôlement pouvait apporter quelques dollars pour faire subsister la famille et tant qu’à y être, se sortir du marasme.

Au fil des pages, soutenu par une écritoire fluide ainsi qu’une solide documentation, Nicolas F Paquin raconte. Jamais voyeur, près de ces humbles personnes devenues combattants souvent par la force des choses, il décrit le quotidien. Du voyage en Islande, avant d’arriver en Angleterre, vous allez croiser votre lointain voisin, un ami, de modestes couples qui venaient juste de s’unir ou de ménages désunis. À part quelques figues marquantes telles : Robert Ménard, Jacques Cinq-Mars qui se muera un policier redoutable dans les années 50, tous ces visages sont ceux du «  petit monde », du Simple soldat de Marcel Dubé.

                                                       


À la vie, à la mort

Redonnant vie : à une simple lettre, une missive accablée d’une mère qui désire connaître ce qu’il est advenu de son fils (la moyenne d’âge étant de 20 ans), nous sommes happés par tant de souffrance quelquefois d’un espoir.

Une épopée tragique, un livre sur la mémoire qu’il faut absolument transmettre aux jeunes générations. Juste pour qu’ils comprennent, ce que fut l’esprit de sacrifice!

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous jeudi 1er septembre aux Éditions Paulines (2653 rue Masson, à 18h.

Avant d’oublier
Les canadiens-français à Dieppe

Hugo & Doc

412 p

Ce ne fut pas une invasion, mais un raid très mal calculé. En 1942, la toute-puissance allemande contrôlait ce qu’il fut convenu d’appeler le mur de l’Atlantique. Bien avant le jour ou l’opération Torch (du 8 au 16 novembre 1942), des milliers de troupes canadiennes, dont plus de 600 Canadiens — Français foulèrent la plage de Dieppe dans le cadre de l’Opération Jubilee.

Cette ignoble boucherie, mal conçue, fait l’objet d’un livre, 80 ans après.

Écrivain et artiste, Nicolas F Paquin s’intéresse de très près à l’histoire. Loin de vouloir réécrire le récit de cette défaite cinglante, il suit les traces de Roland Dorgelès (Les croix de bois), Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit) avec un je ne sais quoi de Il faut sauver le soldat Ryan dans la description des faits.

Avant d’oublier est un livre touchant, émouvant même où il relate la vie de ces simples soldats partis à l’aventure. Comme l’historien Fernand Braudel, l’auteur dresse un portait de Montréal et de ses environs, du tissu social. De ces vies parfois de misère ou seul l’enrôlement pouvait apporter quelques dollars pour faire subsister la famille et tant qu’à y être, se sortir du marasme.

Au fil des pages, soutenu par une écritoire fluide ainsi qu’une solide documentation, Nicolas F Paquin raconte. Jamais voyeur, près de ces humbles personnes devenues combattants souvent par la force des choses, il décrit le quotidien. Du voyage en Islande, avant d’arriver en Angleterre, vous allez croiser votre lointain voisin, un ami, de modestes couples qui venaient juste de s’unir ou de ménages désunis. À part quelques figues marquantes telles : Robert Ménard, Jacques Cinq-Mars qui se muera un policier redoutable dans les années 50, tous ces visages sont ceux du «  petit monde », du Simple soldat de Marcel Dubé.

À la vie, à la mort

Redonnant vie : à une simple lettre, une missive accablée d’une mère qui désire connaître ce qu’il est advenu de son fils (la moyenne d’âge étant de 20 ans), nous sommes happés par tant de souffrance quelquefois d’un espoir.

Une épopée tragique, un livre sur la mémoire qu’il faut absolument transmettre aux jeunes générations. Juste pour qu’ils comprennent, ce que fut l’esprit de sacrifice!

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous jeudi 1er septembre aux Éditions Paulines (2653 rue Masson, à 18h.

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