Un gamin de Paris

 

                                                               


Les allumettes suédoises

Suivi de

Trois sucettes à la menthe

Les noisettes sauvages

Par Robert Sabatier

Albin Michel

640 p

Pour son centième anniversaire de naissance, les éditions Albin Michel font honneur à celui qui fut sans contredit l'un un de leurs auteurs vedettes : Robert Sabatier. Ses trois romans majeurs avec une préface plus qu’intéressante ainsi que très rare du grand patron de cette maison d’édition Francis Esménard, replace l’homme dans son siècle,  sa vision de l'écriture ainsi que sa loyauté aux lecteurs/lectrices.

En plus de 40 ans de lectures (j’en suis là), nombre de classiques me sont passés sous les mains, mais jamais : Les allumettes suédoises. Avouons que je fus agréablement surpris « et pris au piège » par le talent de conteur de Robert Sabatier.

Comme le prix de cette trilogie est plus qu’honorable, nous vous le recommandons fortement comme cadeau de Noël et vous allez sans contredit passer de belles heures au coin du feu.

Olivier, l’orphelin

Un peu Olivier Twist, un peu Tom Sawyer, et l’auteur ne s’en soient jamais caché, l’histoire commence à Montmartre en 1923

                                                   


Ayant perdu tragiquement sa mère dont il gardera un souvenir impérissable, Olivier est recueilli par ses cousins Jean et Élodie. Des gens simples aimant qui veille sur lui malgré les contraintes. Flânant ci et là, son petit monde est le boulevard Barbes. Populaire, il côtoie autant des prostituées que des si ainsi que des exclus de la société. Cet univers disparu nous fait comprendre que le Paris des années 30 était loin d’être reluisant et que sans secours populaire, il faut se débrouiller avec les moyens du bord. Faisant remonter les souvenirs d’enfance l’auteur se fait autant romancier, qu’historien, dans la veine de Marcel Aymé saupoudré de l’imaginaire de Pagnol. Et je vois pourquoi le petit Olivier deviendra si attachant pour deux millions de lecteurs.

Le quotidien n’étant pas un fleuve tranquille, il trouvera un autre foyer avec sa tante et son oncle qui ont réussi. Un secteur chic, Canal Saint-Martin, de nouvelles habitudes et deux cousins plutôt délurés qui lui feront découvrir la vie pas toujours rose des beaux quartiers.

Le tout se conclura en campagne dans la Haute-Loire. Avec un grand-père cultivé et tendre, une grand-mère aimante et surtout l’oncle Victor, il retrouvera une partie de ses racines et quelques secrets de famille.

Une saga sur l’enfance et celui d’un Paris dont Doisneau 

                                                         


a magnifiquement illustré les instants. Un livre qui a passé la barrière du temps et qui fera votre bonheur, si vous ne l’avez pas encore lu ainsi que celui de vos enfants.

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