Sublime

                                                       


Wild West

Tome 4

De boue de sang

Jacques Lamontagne ( dessins)

Thierry Gloris ( scénario)

Si vous aimez les westerns, cette série comblera entièrement vos attentes. Depuis sa création, je suis attentivement le travail du tandem Lamontagne/Gloris, passé maître dans l’art de nous faire vivre et souvent de façon assez violente, ce que fut en partie la conquête de l’Ouest à travers des personnages mythiques.

                                                 



 Ne tombant jamais dans une approximation (le travail de recherche est colossal), ni l’édulcoration de ce que furent les guerres de territoires entre les différentes communautés indiennes et les hommes d’affaires conquérants, sans oublier l’armée pas toujours pacificatrice, nous suivons donc, pas à pas le ticket improbable qui réunit Wild Bill Hickock et la redoutable Calamity Jane.

                                   


 Avec un troisième : Bass Reeves. (1838-1910). Premier Afro-Américain à devenir Marshall, il parlait couramment le Cherokee et le Cree. Redoutable tireur, homme de loi, il prit sa retraite en 1907 sans jamais avoir failli à son devoir (3000 arrestations).

Sur la piste du tueur au scalp

Toujours à la recherche de ce dangereux personnage, Wild Bill, Calamity et l’ineffable Charlie Uter arrivent à Mud City, où se trament bien des affaires louches.

                                            


 Les Indiens sont sur le sentier de la guerre et pour cause. Un promoteur véreux vient de dynamiter leur cimetière ancestral et le chantier de l’Union Pacific gruge les terres. Mettant en danger la survie de leur peuple. Tout un chacun juge que cette opération de dupe n’est que de la poudre aux yeux. L’argent mal gagné, des hommes de main sans vergogne, peu importe, le roi dollar doit l’emporter.

                                                


 Le scénario multiple sous-tend la profondeur des personnages et plus encore Bass Reeves qui sait très bien ce que veut dire, être en minorité. Éblouis, nous sommes par les dessins, la reconstitution historique, le souci du détail tout en pensant que Jacques Lamontagne a dû passer des heures à travailler cette monumentale saga. Plus qu’un western, une œuvre d’art.

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