Le temps de la conquête et de la vengeance
Les aigles de Rome
Livre VII
Marini
Dargaud
61 p
Il faut de la persévérance pour se lancer dans une telle aventure. Après sept livres, le talent de Marini est toujours au sommet, tout comme l’efficacité de son scénario. Cette relecture de l’Empire romain avec ses conquêtes, personnages connus ou fictifs, demeure saisissante de réalisme. Parce qu’avant les empires coloniaux ou celui de La Grande-Bretagne, qui ne se couchaient jamais selon la Reine Victoria si ma mémoire ne fait pas défaut, la « pax Romana « s’étendit de La Gaule jusqu’à la mer Caspienne.
Si César reste la figure incontournable, bien moins aimable que dans Astérix, ses successeurs ne souhaitèrent pas « lâcher le morceau ». En effet, les esclaves rapportaient beaucoup, mais aussi les richesses du Proche-Orient, du Moyen-Orient, ainsi que les immenses terres à nous de la Germanie.
Arminius, qui a trompé ses
anciens alliés romains, sait qu’une lourde bataille va s’engager.
Pour venger trois légions romaines anéanties, Germanicus, génie
militaire qui attend son heure de gloire à Rome, active ses armées
et veut également récupérer les trois aigles perdus.
Au fil
des cases, nous allons assister à un chassé-croisé, à des
éliminations pures et simples ainsi que des trahisons, sans oublier
des rivalités entre deux frères.
Sans être un entre-deux, ce livre VII nous prépare mentalement à l’assaut, en plus d’enseigner quelques leçons de stratégie grâce à des personnages ayant du caractère et de l’ambition. C’est ainsi que l’histoire s’écrira.
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