Berlin, le moyen-âge et des sorcières
Le livre des merveilles
Par Giacometti/ Ravenne
JC Lattès
423 p
Avec le duo Giacometti/Ravenne, nous nous trouvons sur un terrain familier, mais la magie de l’invention continue de fonctionner. De l’histoire, il y a trois éléments clés : l’ésotérisme, les croyances erronées et cette soif de pouvoir qui menace de plonger le monde dans le désastre, en particulier lorsqu’il s’agit de la folie hitlérienne et de ses acolytes.
Nous sommes en octobre 1944. Si Goering continue de spolier les œuvres d’art par trains entiers, souvenons-nous du film « The Monument’s Men ». Himmler, qui dérive dans un monde parallèle, crée la plus grande bibliothèque mondiale consacrée à la sorcellerie. Pour que cette chimie démente se réalise, il doit absolument mettre la main sur Le Dit des merveilles, la Bible des sorcières.
C’est une envie mal gardée puisque les services secrets britanniques sont sur le coup, ainsi que de mystérieux commandos nazis. Le tandem Tristan Marcas et sa compagne Laure, qui attend un bébé veillent au grain. Une course-poursuite s’engage et elle sera impitoyable. En outre, la maîtresse d’un financier puissant du parti est assassinée. Y avait-Il un lien ?
Bien qu’il s’écarte des structures traditionnelles du roman policier, ce livre, qui mêle des personnages médiévaux, une dose de surnaturel et un conflit sans fin, vaut la peine d’être lu. Même s’il s’éloigne des enquêtes bien construites de Bernie Gunther, il remplit son objectif.
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