Michael Connelly change de décor

 

                                                                    


Sous les eaux d’Avalon

De Michael Connelly

Calmann Lévy

Noir

382 p

Malgré sa popularité et son intrigue, je n’ai jamais réussi à accrocher aux histoires d’Harry Bosch, qui ont enrichi son auteur. Je ne sais pas pourquoi ! Peut-être qu’un miracle arrivera avec nouveau personnage, éloigné de Los Angeles, qui a trouvé un refuge sur l’île de Santa Catalina, à quelques brasses de Los Angeles.

Il faut admettre que, hormis quelques larcins et bagarres après une soirée bien arrosée, il ne se passe pas grand-chose sur cette île où sont amarrés les plus gros yachts. En d’autres termes, cela ne perturbe en rien la tranquillité de l’inspecteur Stilwell, un ancien du LAPD spécialisé dans les homicides, qui a déjà vu bien des choses.

Dans cette atmosphère confinée où les transactions les plus variées, des billets verts aux appuis politiques, se concluent en toute discrétion, notre détective préféré se la coule douce, pourrait-on dire. C’est-à-dire jusqu’au jour où le corps d’une jeune femme est retrouvé dans le port de la ville d’Avalon, enroulé autour de l’ancre d’un bateau de luxe.

C’est un coup dur pour les notables de l’île, mais Stilwell, qui flaire le gibier, même le plus puissant, est sur ses traces. Connelly combine ici l’élégance d’une enquête bien menée (avec un zeste de mystère et de meurtre) avec une analyse acérée des secrets parfois inavouables de l’élite.

Mais oui, vous allez adorer Stilwell. Têtu, intelligent, avec une part d’ombre, il mènera deux enquêtes au grand dam de sa hiérarchie.

Un roman parfait pour la période estivale. Et si vous souhaitez passer un agréable moment sur une île, méfiez-vous !

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