Et si le chêne pouvait parler

                                                                       


La voix de l’arbre

de Bernard Werber

Albin Michel

400 p

Sauf si vous résidez sur une planète différente ou si vous vous nourrissez d’idées aberrantes, il est clair pour tout un chacun que notre monde est touché par les bouleversements climatiques. Les sécheresses estivales, tout comme les incendies qui dévastent les forêts, en sont les tristes exemples. Depuis la parution des Fourmis, Bernard Werber, l’écrivain à succès, explore des univers parallèles sans toutefois tomber dans la vulgarisation du mysticisme. Avec La voix de l’arbre, il poursuit cette quête en compagnie de Rose Pinson. Il s’agit d’une jeune dame hypersensible qui a bien du mal à vivre en société, car elle est allergique un tant soit peu à la modernité.

Pendant une promenade en forêt avec son camarade Ameyric, celui-ci est malheureusement tué par une branche d’arbre. Que se passerait-il si cette dernière avait choisi de se venger de la présence parfois néfaste des humains ?

C’est le point de départ de ce roman qui est autant fantastique, sacré au sens noble du terme qu’écologique évidemment. Comme dans la forêt du Seigneur des anneaux où les deux hobbits furent sauvés par l’ancêtre Silvebarbe, Bernard Weber donne la parole aux arbres, mémoire d’un monde passé et présent. Pourrions-nous penser qu’un langage commun les unit ? Parce que Rose est formellement accusée du meurtre de son ami, donc elle doit trouver non pas un coupable , mais le pourquoi.

Nous nous engageons dans cette expérience, ponctuée d’exemples de l’encyclopédie des connaissances relatives, et découvrons l’arbrophone, un dispositif servant de mémoire et de lien entre la pensée de ces arbres majestueux.

La limite entre la vérité et la fiction sera ténue. Laissez votre imagination vagabonder !

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