Réfléchir dans la tourmente

 

                                                                                  


L’espérance en héritage

Trilogie

Préface de François Sureau

Jean D’Ormesson

Éditions Héloïse D’Ormesson

365 p

Né à Paris en 1925 et mort le 5 décembre 2017, Jean d’Ormesson fut l’une des figures majeures de la littérature française et de l’intelligentsia. Il était un brillant communicateur, aussi journaliste, et Directeur du Figaro à une certaine époque. Il a fait le bonheur d’Apostrophes et de Bouillon de culture avec son ami Bernard Pivot, autre disparu.

                                     


Jean D’O, pour les intimes, aura beaucoup écrit : La gloire de l’empire, au plaisir de Dieu, Garçon de quoi écrire, fit son entrée dans La Pléiade. Tout en réfléchissant et en ne se prétendant jamais dilettante, il observait le cours du monde.

Avec L’Espérance en héritage, disons que nous sommes servis au mieux. « Plsu qu’un progrès continu, ce qui frappe au fil des siècles, c’est une succession d’avancées fulgurantes, de revers, de risques inattendus, d’échecs qui se transforment en succès, d’espérances souvent déçues ». Dès le départ, l’auteur évite tout sermon. Avec une pointe d’humour, l’ami Jean nous entraîne dans un monde complexe en proie à des conflits, tout en évoquant le retour de vieilles structures que l’on croyait disparues.

Le livre « Le Guide des égarés » aborde non seulement la philosophie, mais aussi la science et la métaphysique. Il incite les lecteurs et lectrices à examiner notre existence sous un angle différent, peut-être plus spirituel. Il met l’être humain au cœur d’un monde dont la diversité de l’infini nous échappe. Jean d’Ormesson écrit à la manière du philosophe Alain (Pensées) ,par petits chapitres, qui sont autant d’interrogations ou de réflexions sur des thèmes globaux (l’amour, la mort, la beauté, le plaisir). Il s’agit d’une invitation à ne pas désespérer. Avec un Hosanna éternel, c’est la vie, la sensibilité ou la souffrance. Les mystères de l’Origine. Il ajoute : « et nous ne sommes pas au bout de nos émerveillements ».

Une voix qui nous manque, comme son sourire malicieux !

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