Interlude : les pianos de l’espoir.
Par Robert Laplante Ce qui me fascine avec la Seconde Guerre mondiale, c’est qu’au fil de mes lectures, je découvre toujours quelque chose. 79 ans après sa conclusion, elle continue de faire parler d’elle et de me surprendre. Prenons par exemple le G. I. Piano, qu e l’on appelait aussi le Victory Vertical, était un piano conçu par Steinway, à la demande de l’armée américaine. Une fois construits, ces instruments étaient parachutés sur les différents théâtres des opérations, pour égayer un peu la vie des soldats. Entre les rafales de mitraillettes, le vrombissement des avions de chasse, les explosions terrifiantes et les gémissements des agonisants, quelques notes d’un swing bien senti pouvaient presque faire croire aux soldats qu’ils étaient revenus à la maison, là-bas en Amérique. C omme le disait si justement Théodore